"Lorsque je l′ai découvert, vers 1991, le scepticisme l′emportait : "Jamais entendu parler ! C′est qui, ce Monsieur Lindemann ?". Il a fait place à un enthousiasme sans borne, devenu depuis une confiance tranquille.Avec son interprétation de la Chaconne de Bach, Lindemann m′a convaincu, pour la première fois, du bien-fondé de l′utilisation d′un archet courbé – au point que je ne préoccupe plus de son utilisation désormais. La musique qu′il crée avec est incroyable (...) et lorsqu′un interprète parvient à une telle éloquence musicale, rendant superflue toute question portant sur son mode de réalisation, on peut être sûr qu′on a affaire à un musiciens de très grande classe." (Stereoplay) "À la base, il n′existe que deux façons de jouer cette œuvre (sonate d′Arnold Bax) : soit avec un son maîtrisé, et en dramatisant, comme le font Tertis et Bax ; ou avec plus d′emphase dans le discours, avec romantisme – l′option choisie par William Primrose et Harriet Cohen dans une autre version historique célèbre. Lindemann et Martin adoptent cette dernière vision, mais gèrent leur interprétation de façon plus convaincante que Primrose et Cohen. Ils confèrent aux mélodies influencéées par un aspect celtique une touche d′assurance, et vont au cœur de la musique (...). Si vous ne devez acheter en 1994 qu′un seul disque de récital d′alton, c′est celui-ci !′ (The Strad)