"Cette sonate est jouée d′un trait, comme jaillie d′un seul morceau. Rares sont les pianistes à construire un tel parcours, et s′y tenir – à tenir la distance, pourrait-on dire, jusqu′à la limite du souffle, de la rupture. C′est le propre de la musique chantée et jouée "de chambre" : introvertie, rétive aux influences extérieures, d′un calme absolu. Mais déjà, elle s′assombrit, les ombres apparaissent ; Koroliov baisse la lumière. Un clair de lune, propice aux noctambules. Mais parfaitement éveillés ; soudain, la scène est baignée d′une lumière froide. Il évite toute intrusion dans la danse paysanne. Il comprend la forme, le sentiment, et possède un son d′une rare pureté. Il laisse la musique dans toute sa simplicité, là où d′autres feraient dans la coquetterie. Le Schubert de Koroliov demande du temps à l′auditeur." (Stuttgarter Nachrichten) "(...) La technique pianistique de Koroliov est parfaite. (...) Il joue Schubert comme du Schubert, sans se l′approprier. (...) Une interprétation de maître, servie par le son TACET, d′une qualité audiophile.Sans oublier des textes de pochette exceptionnels, en allemand, anglais et français. La plus haute recommandation !". (InTune)